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Venezuela : Maduro rejette l’ultimatum de l’UE

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président vénézuélien Nicolas Maduro prononce un discours devant les troupes sur la base navale de Turiamo (État d'Aragua) au Venezuela le 3 février 2019. ©AFP

Le président vénézuélien, Nicolas Maduro a mis en garde la Maison-Blanche contre toutes interventions contre son pays. Il n’a pas manqué de rejeter l’ultimatum fixé par certains pays européens notamment la France concernant la tenue des élections présidentielles anticipées.

Nicolas Maduro a rejeté, ce dimanche 3 février, l’ultimatum des pays européens pour l’organisation des élections présidentielles anticipées après que le chef de l’opposition, Juan Guaido, s’est autoproclamé "président par intérim". Maduro a annoncé qu’il n’accepterait aucun ultimatum de qui que ce soit.

Certains États membres de l’Union européenne notamment la France avaient fixé à Maduro une date butoir pour l’organisation du scrutin présidentiel anticipé, sinon ils reconnaîtraient son opposant Guaido comme président légitime du Venezuela. Dans un entretien avec la chaîne de télévision espagnole Sexta, Maduro a déclaré qu’il ne céderait pas sous la pression de ceux qui réclamaient son départ.

Hier, le délai de huit jours a expiré et Maduro a déclaré à l’antenne de Sexta : « Nous vivons dans notre pays et nous ne permettrons aucune ingérence dans les affaires intérieures de notre pays. »

Il a également souligné que son pays était prêt à se défendre contre toute intervention étrangère.

Hier, le président américain, Donald Trump a également prétendu que l’option militaire contre le Venezuela était toujours sur la table.

Selon Tass, des milliers de jeunes volontaires seraient sur le point de rejoindre l’armée nationale vénézuélienne en prévision d’une possible action militaire US ou de ses alliés. Selon Maduro, 50.000 unités de forces populaires seront créées d’ici les mois à venir, unités composées de soldats volontaires. « D’ici quelques semaines, les forces paramilitaires censées appuyer l’armée nationale compteront quelque 2.000.000 d’effectifs dans leurs rangs. »

86 % des Vénézuéliens sondés sont contre « une intervention militaire internationale au Venezuela pour destituer le président Maduro du pouvoir ». Ce qui veut dire qu’une action militaire d’où qu’elle vienne, sera violemment ripostée.

Entre-temps, les commandants de l’armée vénézuélienne ont annoncé leur soutien au président légitime, Nicolas Maduro. Ils réaffirment être prêts à faire face à toute intervention étrangère.

Des milliers de Vénézuéliens ont également battu le pavé le samedi 2 février, pour apporter leur soutien à Maduro.

Il y a environ deux semaines, le président du Parlement vénézuélien s’est autoproclamé « président par intérim », malgré les résultats des élections présidentielles de mai dernier qui confirment que Nicolas Maduro a bien été réélu président du Venezuela avec 68 % des voix.

Les États-Unis et certains pays européens ont soutenu Guaido dans leur démarche interventionniste.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV